La sécurité

Seulement 6% environ des plaisanciers français adhèrent à la SNSM, contre presque tous les plaisanciers Britanniques. Nos bénévoles ont besoin d’être soutenue. 2 chavirages, 3 baignades, 1 naufrage, quelques talonnages m'ont apporté quelques leçons pratiques.
Un accident survient brutalement et par surprise on ne peut que le subir. La sécurité se prépare donc avant de naviguer.
- Garder un oeil sur la météo car le mauvais temps démarre dès force 5 sur un petit voilier: Météo France ,VHF, affichage au bureau du port, journaux, radio, routeur familial. La plupart téléphones mobiles sont compatibles WAP on peut rapatrier le bulletin météo marine au format texte ce qui est plus compréhensible : Météo France (mobiles)
- Rendre le voilier insubmersible, car c'est le seul refuge pour attendre des secours. Il faut se trouver à patauger pour comprendre que l'on n'est plus rien. Les distances deviennent impressionnante à la nage tout habillé, il ne faut pas s'épuiser inutilement, l'important c'est d'être repérable.
- Dans la piaule: Naviguer porte fermée car un petit voilier n'est pas à l'abri d'un chavirage (Porte ouverte le voilier coule instantanément). - Je navigue sous Grand-Voile seule à 3 ris, pour un meilleur contrôle du voilier notamment près du vent, et pour virer. Le foc sur un petit voilier est toujours trop grand, dans une grosse claque il couche le voilier et le maintien abattue au lieu de l’envoyer face au vent. Il faut aussi limiter au mieux le fardage qui rend le voilier moins manœuvrant.
- Porter une veste flottante couleur vive, ainsi on ne s'épuise pas à nager pour flotter et l' on peut attendre sereinement en mettant la capuche car une tête nue ne se repère pas.
- Disposer d'une VHF ou d'un téléphone portable (numéro sécurité : 112) chargé dans son sac étanche à porté de main dans le cockpit. Il est inutile d'espérer pénétrer dans un voilier plein d'eau, de remous et de bouts entrelacés. Le reste du matériel de sécurité doit être disponible du cockpit.
- Avoir un couteau affûté sur soi, toutes les drisses, écoutes vont flotter et s'emmêler, le couteau permet de libérer d'un coup les engins flottants (la pince type Leatherman à la ceinture sert aussi de démanilleur).
- Porter un bâton fluorescent (cyalume) sur soi la nuit en collier autour du cou, léger peu encombrant reste allumé 12h. D’après les pilotes il se repère parfaitement la nuit en le faisant tournoyer.
- En cas d'homme à la mer: l'important, c'est de le garder en vue. Il est très difficile de s'en approcher sans danger, il faut lui jeter une bouée reliée au voilier par un bout dont il pourra se saisir afin de se faire tirer (perso: ma bouée fer a cheval toujours à poste et reliée au voilier avec un bout lové de 30m).
- Pour les enfants: gilet flottant dès le ponton.
Quelques précautions simples

Gilet, casquette, lunette de soleil. Même pour un grand marin maman veille au grain.

On assure sous les filières pour les petits.

En cas de chavirage, c’est simple, on monte sur la quille comme un dériveur !
Si tu veux faire un vieux marin; arrondis les caps et salut les grains.